Publié dans Société

Alimentation saine - 42% des enfants victimes de carences nutritionnelles

Publié le lundi, 06 décembre 2021

Améliorer l'état nutritionnel des populations vulnérables souffrant de carences en micronutriments, en renforçant l'accès durable aux aliments fortifiés et à leur consommation.  La malnutrition demeure un problème majeur de santé publique et socio-économique qui touche la grande partie de la population et plus particulièrement les femmes et les enfants. L'intégration de Madagascar dans ce mouvement est très importante face au taux élevé de malnutrition car 42% des enfants de moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique.

La malnutrition chronique sous forme de carence en micronutriments reste encore très préoccupante et accroît fortement les risques de morbidité et de mortalité infantile et maternelle. 50% des enfants de 6 à 59 mois sont atteints d'anémie, dont 30% d'une forme sévère. De même, 35% des femmes sont anémiques dont 29% dans sa forme sévère. Une des causes majeures de ces formes de malnutrition est la consommation insuffisante d'aliments riche nutritionnellement. Madagascar a rejoint le mouvement international Scaling up nutrition (SUN), le 28 février 2012. Il s'agit d'un mouvement unique regroupant 63 pays et qui est fondé sur le principe que toute personne à droit à une alimentation saine et une bonne nutrition. 

La première édition de la journée de la Sécurité alimentaire sous le thème de « fortification alimentaire » pour 2021 est organisée dans le but de valoriser les produits fortifiés locaux et de mettre en évidence les interactions des différentes parties prenantes œuvrant dans le domaine. Si la plateforme Anjaramasoandro  qui regroupe 31 entreprises membres a pour vocation de rendre disponible les produits alimentaires nutritifs vers les consommateurs, la plateforme HINA s'approche de la population cible dans les 23 Régions de Madagascar afin de communiquer des messages nutritionnels pour un avenir meilleur en matière de nutrition. Quant à la plateforme Mikasa, regroupant plus d'une centaine de chercheurs malagasy, elle valorise les plantes à haute valeur nutritionnelle et certains produits à fort potentiel nutritionnel tels que les insectes comestibles. 

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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